RED: L’alternative plus intelligente à un garde-pompes pour les entreprises de déchets et de recyclage

Dans le secteur du traitement des déchets et du recyclage, le risque d’auto-échauffement et d’incendie est omniprésent. Les matières organiques, les flux résiduels, les piles ou batteries et les réactions chimiques peuvent entraîner une combustion spontanée, avec de lourdes conséquences : dégâts matériels importants, arrêt des activités et dangers pour les personnes et l’environnement. La question n’est donc pas si un incendie va se déclarer, mais quand. La prévention et la détection précoce sont essentielles, ce qui demande une vigilance constante. C’est pourquoi on fait souvent appel à un surveillant-incendie pour superviser les zones à risque. Mais est-ce encore la solution la plus efficace ?

La présence d’un surveillant-incendie est souvent limitée à certaines heures et repose sur l’observation humaine. Or, cela peut s’avérer insuffisant face à des phénomènes comme l’auto-échauffement ou la montée lente en température. C’est ici que les technologies innovantes comme le RED (Rising Early Detection) de Kooi offrent une alternative plus sûre, plus fiable et plus économique, grâce à une caméra thermique avancée et une surveillance 24/7.

Qu’est-ce qu’un surveillant-incendie ?

Un surveillant-incendie est une personne chargée de surveiller les situations à risque d’incendie. Dans plusieurs secteurs, la présence d’un tel surveillant est même obligatoire lors de travaux générant un danger d’incendie, comme le soudage, le meulage ou la manipulation de matériaux inflammables. On fait aussi appel à un surveillant-incendie de manière temporaire lorsqu’un risque accru d’incendie est identifié. Dans le traitement des déchets et le recyclage, ce rôle vise principalement à surveiller les zones critiques comme les tas de déchets et les espaces de stockage. Ce sont justement des endroits où des départs de feu peuvent se produire, en raison d’un auto-échauffement, de réactions chimiques, de batteries ou de sources de chaleur externes. Que fait concrètement un surveillant-incendie ?

Sa mission principale consiste à détecter les situations dangereuses et à intervenir immédiatement en cas de problème. Cette surveillance repose généralement sur une inspection visuelle, éventuellement complétée par des mesures manuelles – par exemple, à l’aide d’une caméra infrarouge pour repérer des différences de température ou des points chauds.

Même si le surveillant-incendie est attentif et expérimenté, cette approche reste limitée. L’inspection visuelle n’est pas toujours fiable, notamment dans le cas de tas de déchets profonds ou recouverts. Lorsque la fumée ou les flammes deviennent visibles, il est souvent trop tard. Les mesures ponctuelles ne permettent pas non plus de détecter les signaux précoces d’auto-échauffement. Sans oublier le risque d’erreurs humaines ou d’observations manquées. Dans un environnement à risque permanent comme celui du traitement des déchets, un surveillant-incendie ne suffit donc pas. Il ne s’agit que d’une solution temporaire, alors que la prévention structurelle des incendies et des phénomènes d’échauffement exige une détection continue et intelligente.