En cas d’incendie dans une casse auto, les conséquences peuvent être lourdes, et l’assurance ne suffit pas toujours à compenser les pertes. Ce que votre assureur ne vous dit pas ? Il attend de vous des preuves concrètes de prévention. Dans cet article, découvrez pourquoi les casses sont des sites à haut risque, ce qu’en dit la réglementation, et comment une solution de détection incendie autonome peut protéger à la fois votre activité… et votre contrat d’assurance.
Les centres VHU sont exposés à un risque d’incendie bien plus élevé que d’autres sites industriels. Cela tient à la nature même de leur activité : stockage de véhicules hors d’usage, opérations de démontage, récupération de pièces, traitement de liquides et de composants potentiellement dangereux.
Carburants, huiles moteur, solvants, batteries au lithium, ou plastiques sont autant de matériaux inflammables présents en grande quantité, souvent à proximité les uns des autres. Dans ce contexte, une simple étincelle suffit à provoquer une combustion. À cela s’ajoutent des zones de découpe ou de compactage où la température peut rapidement monter, des circuits électriques défaillants sur des véhicules accidentés, ou encore des zones de stockage mal compartimentées.
Autant de facteurs aggravants, en particulier l’été où la chaleur ambiante peut amplifier le risque d’embrasement. Résultat : un incendie peut se propager en quelques minutes, rendant toute intervention tardive inefficace.
D’après les données du site ARIA (Analyse, Recherche et Information sur les Accidents), plusieurs dizaines d’incendies majeurs surviennent chaque année dans des centres de traitement de véhicules ou de déchets similaires en France. Ces événements ont des impacts durables : fermeture administrative, pollution des sols, atteinte à la sécurité des riverains, et bien sûr pertes financières importantes.
Si l’on en croit l’exemple du centre de stockage Bolloré à Rouen, 900 tonnes de batteries ont pris feu. Le brasier n’a été eteint qu’au bout de jours. La procédure en indemnisation et en évacuation des déchets incendiés du site à durée plus de 2 ans. Durée pendant laquelle le site était à l’arrêt complet. *
*Source Auto recyclage ISSN 1265-6798
Les casses automobiles sont classées sous la rubrique 2712 des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Ce classement impose aux exploitants de respecter des mesures strictes en matière de sécurité, notamment l’installation de dispositifs de lutte contre l’incendie, la maîtrise du stockage de produits dangereux, et la formation du personnel aux procédures d’urgence.
L’arrêté ministèriel du 22.12.2023 mis en oeuvre au 01.01.2026 soumet les casses automobiles à des obligations renforcées en matière de prévention des risques, notamment incendie, en raison de la présence de batteries. Les articles 3 et 4 de cet arrêté oblige, ces établissements à s’équiper de matériel de prévention des incendie et à mettre des protocoles de traitement des alertes. Des rondes, doivent également avoir lieu jusqu’à 2h après la fermeture des sites le soir pour s’assurer de la sécurité de ce dernier.
Depuis le 1er janvier 2025, ces exigences sont renforcées par le décret n°2024-405 du 29 avril 2024, relatif à la prévention des incendies dans les zones à risques. Ce texte prévoit notamment :
Si ce décret vise d’abord les entreprises situées en zone sensible, il marque une tendance claire : la prévention incendie devient un enjeu réglementaire prioritaire, y compris pour les structures qui n’étaient jusqu’alors que partiellement concernées. Pour les exploitants de casses auto, cela signifie que l’anticipation devient incontournable, non seulement pour se conformer à la loi, mais aussi pour garantir la continuité de leur activité.
Un incendie dans une casse auto peut avoir des conséquences graves sur l’activité, les finances et la pérennité de l’entreprise. D’après l’AMRAE (Association pour le Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise), le coût moyen d’un sinistre incendie en milieu industriel dépasse les 300 000 euros en France. Et ce chiffre ne prend pas en compte les dommages environnementaux, les sanctions administratives éventuelles, ni les pertes d’exploitation liées à une fermeture temporaire du site.
Du point de vue de l’assureur, un tel événement entraîne une charge financière importante et mobilise des ressources pour l’expertise, l’évaluation des responsabilités et l’indemnisation. C’est pourquoi, même sans l’écrire noir sur blanc, la plupart des compagnies d’assurance s’attendent à ce que leurs clients aient mis en place des dispositifs de prévention adaptés, proportionnels au niveau de risque.
Plus une entreprise anticipe, documente et prouve sa démarche de prévention, plus elle renforce sa position en cas de sinistre.
Les contrats d’assurance multirisque professionnelle comportent souvent des clauses générales relatives à la sécurité. Ces clauses précisent rarement de façon détaillée les équipements à installer, mais elles peuvent conditionner la prise en charge à l’existence de “moyens raisonnables” de prévention.
Autrement dit : si une casse auto est équipée d’un système de détection incendie, de consignes de sécurité affichées, d’un registre de maintenance et de plans d’évacuation à jour, elle sera perçue comme ayant assumé ses responsabilités. À l’inverse, l’absence de ces éléments peut être interprétée comme une négligence.
Il est donc essentiel de :
Aujourd’hui, la vidéosurveillance couplée à la détection thermique fait partie des solutions que de plus en plus d’assureurs valorisent, même si cela n’est pas imposé contractuellement. Elle permet non seulement de détecter un départ de feu, mais aussi d’en apporter la preuve avec des images et des enregistrements datés. Et dans la gestion d’un sinistre, ce niveau de transparence peut tout changer.
La première étape d’une stratégie efficace de prévention incendie dans une casse automobile repose sur l’humain et l’organisation. Il ne s’agit pas uniquement de respecter la réglementation, mais d’anticiper les risques au quotidien, dans le fonctionnement opérationnel du site.
Cela commence par une identification rigoureuse des zones à risque :
Ces zones doivent être clairement délimitées, isolées quand c’est possible, et maintenues propres et dégagées.
Les consignes de sécurité doivent être connues de tous les salariés, visibles et comprises. Un DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnels) mis à jour, des formations régulières, des exercices d’évacuation et un plan d’intervention interne sont autant de fondamentaux à mettre en place.
Enfin, l’entretien du matériel, des extincteurs et des installations électriques est essentiel. Il doit être traçable et régulièrement vérifié, notamment à l’approche de la période estivale, durant laquelle le risque de départ de feu augmente.
La prévention humaine, bien que nécessaire, a ses limites : elle repose sur la vigilance continue, des réflexes parfois inégaux selon les équipes, et des inspections ponctuelles. Elle ne peut garantir une réactivité immédiate en cas de départ de feu, surtout en dehors des heures d’activité.
C’est là qu’intervient la surveillance automatisée. Grâce aux capteurs thermographiques, il est désormais possible de détecter une élévation anormale de température bien avant qu’un incendie ne se déclare. Contrairement aux détecteurs classiques, ces capteurs peuvent repérer un échauffement sur un moteur ou une batterie, même sans flamme visible.
Connectées à un centre d’alerte, ces caméras permettent de déclencher une levée de doute visuelle immédiate, d’alerter les services compétents en quelques secondes, et de documenter chaque événement.
La détection thermique autonome représente ainsi un double avantage :
Pour un exploitant de centre VHU, c’est une solution à la fois rassurante, conforme et valorisante dans une logique de maîtrise des risques.
Kooi a conçu des dispositifs de détection incendie autonomes, la gamme RED, pensés pour les environnements complexes et à haut risque, comme les casses automobiles. Sa solution repose sur une combinaison de technologies éprouvées et d’une organisation 100 % intégrée, capable de garantir une surveillance continue, sans surcoût ni contrainte logistique.
Nos équipements sont :
Cette organisation permet à Kooi de garantir un délai de traitement des alertes inférieur à 8 secondes, un record sur le marché de la télésurveillance temporaire ! Une réactivité qui peut faire toute la différence lorsqu’un départ de feu est détecté sur un stock de batteries ou dans un atelier fermé.
La solution Kooi ne se limite pas à la détection : elle fournit également des éléments de traçabilité exploitables, utiles en interne comme vis-à-vis de votre assureur.
Grâce à l’application de suivi 247Kooi, chaque client peut :
Ces documents permettent de démontrer votre vigilance, la mise en œuvre de votre plan de prévention, et la rapidité de votre réaction face à un danger identifié. Autrement dit, ils apportent la preuve que tout a été fait pour limiter les dégâts et éviter la propagation d’un sinistre.
Enfin, l’offre Kooi est sans engagement, ce qui permet à toutes les structures VHU d’intégrer un niveau de sécurité avancé, sans investissement lourd ni travaux d’aménagement.
Votre casse auto est-elle suffisamment protégée ? Ne laissez pas l’incertitude ou la complexité freiner votre mise en conformité.
Demandez un audit gratuit de votre site par un expert incendie Kooi.
L'expérience Kooi est un levier essentiel pour accompagner nos clients dans la réussite de leurs projets. Découvrez toute notre expertise à travers nos actualités et nos blogs ici.