Coût des sinistres sans surveillance sur les chantiers : vols, intrusions, squats…
Sur un chantier de construction, les risques de sinistres sont nombreux et omniprésents. Vols de matériaux, intrusions nocturnes, occupations illégales : les incidents surviennent souvent là où la vigilance faiblit. Pourtant, bon nombre de professionnels sous-estiment encore l’impact économique de ces sinistres. Derrière chaque effraction ou dégât, ce sont des jours de retard, des surcoûts imprévus, des appels d’assurance complexes, et parfois, une réputation fragilisée. Alors, combien cela coûte-t-il réellement de ne pas sécuriser un site ? Dans cet article, Kooi fait le point sur les pertes financières qu’entraîne l’absence de surveillance temporaire… et les moyens concrets de les éviter.
Des incidents plus fréquents qu’on ne le pense
Vols de matériaux et d’équipements : un fléau quotidien sur les chantiers
Les vols sur les chantiers de construction et les sites de travaux publics (TP-BTP) ne relèvent plus de l’exception : ils sont devenus un risque systémique. D’après la Fédération Française du Bâtiment, les pertes annuelles liées aux vols s’élèveraient à plus d’un milliard d’euros en France, tous types de chantiers confondus.
Les cibles principales des voleurs sont bien connues :
- Les matériels électroportatifs, faciles à dissimuler et revendre
- Les carburants, notamment le GNR (gazole non routier)
- Les câbles et métaux, dont le cuivre
Les engins de chantier en stationnement nocturne
Ces vols provoquent des coûts directs (remplacement, réparation), mais aussi des coûts indirects liés aux retards d’intervention, à la reprogrammation des livraisons, ou à la mobilisation imprévue de ressources humaines.
Intrusions, squats et occupations illégales : la paralysie du chantier
Autre menace courante sur les chantiers TP et BTP : les intrusions. Les chantiers non surveillés, particulièrement la nuit, pendant les week-ends ou en période de congés, attirent les curieux, les squatteurs ou les bandes organisées. Dans certains cas, des personnes s’y installent illégalement, transformant temporairement le site en lieu de vie.
Une occupation illégale d’un chantier peut rapidement tourner au casse-tête juridique. Les délais d’expulsion sont longs, les procédures complexes, et les dommages potentiels (dégradations, incendies volontaires ou accidents) considérables. Sur des opérations publiques ou privées sous contraintes de délais, une intrusion peut entraîner plusieurs semaines d’arrêt, voire un abandon temporaire du projet.
Dégradations et actes de vandalisme : des coûts souvent invisibles
Même sans vol ni squat, les chantiers de construction restent vulnérables. Graffitis, bris de vitrages, câbles sectionnés, véhicules détériorés ou armoires électriques vandalisées génèrent des dépenses imprévues. Ces actes, parfois gratuits, ralentissent l’avancement des travaux et mobilisent inutilement les équipes sur des tâches correctives.
L’impact est d’autant plus fort que ces dégradations sont souvent découvertes tardivement, à la reprise du chantier, et qu’elles ne sont pas toujours couvertes par les assurances en l’absence de dispositifs de dissuasion mis en place.
Coûts des sinistres sur chantiers : une addition souvent sous-estimée
Coûts directs : remplacement, réparation, perte brute
La plupart des décideurs estiment qu’un vol ou une dégradation se règle par un simple remplacement. Mais en réalité, les coûts directs représentent bien plus que le prix d’un outil volé. À titre d’exemple, un engin de chantier volé ou incendié, même assuré, implique :
- une franchise souvent élevée ;
- une immobilisation du matériel de plusieurs jours voire semaines ;
- une perte sèche si le sinistre n’est pas couvert pour négligence (absence de surveillance, clôture insuffisante, etc.).
Selon la SMABTP, le coût moyen d’un sinistre « vol ou vandalisme » déclaré sur chantier s’élève à 7 800 € en France. Ce chiffre grimpe jusqu’à 31.000€ pour les sinistres impliquant des véhicules ou engins lourds, et reste largement sous-estimé quand la responsabilité du maître d’ouvrage est engagée.
Coûts indirects : retards, pénalités et démobilisation
Ce sont souvent les coûts invisibles qui pèsent le plus lourd dans la balance. Chaque incident sur chantier de construction ou travaux publics déclenche une série de conséquences collatérales, dont certaines sont difficiles à chiffrer immédiatement :
- retards dans la livraison globale du chantier (et potentiellement des pénalités contractuelles) ;
- impossibilité pour certains corps de métier d’intervenir dans les délais ;
- reprogrammation de la logistique, des livraisons et de l’approvisionnement ;
- surcoûts RH (heures supplémentaires, mobilisations exceptionnelles) ;
- démobilisation des équipes et perte de motivation face à un chantier perçu comme mal sécurisé.
À cela s’ajoute parfois une perte de confiance du client final, qui peut remettre en question la capacité du maître d’œuvre à sécuriser ses opérations. Dans le cas des marchés publics ou des contrats privés multi-sites, cette perception peut nuire aux chances d’être retenu sur d’autres appels d’offres.
Le point de bascule : quand le sinistre met en péril le chantier
Il existe un seuil où le cumul des incidents mineurs et des retards provoqués par des sinistres entraîne une situation critique. Cela concerne notamment les chantiers :
- sans marge budgétaire suffisante ;
- avec un planning très contraint (marchés d’urgence, projets immobiliers à livraison imposée) ;
- ou dans des zones isolées, où les interventions de secours ou de remplacement prennent plus de temps.
À ce stade, l’absence d’un système de surveillance temporaire adapté devient un facteur de risque stratégique, et non plus seulement opérationnel. Pour certains donneurs d’ordre, cette carence peut justifier une résiliation de contrat.
Prévenir plutôt que subir : les avantages de la vidéosurveillance temporaire
Quand les coûts d’un sinistre peuvent atteindre plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros, la mise en place d’un système de surveillance temporaire ne relève plus de l’option, mais d’un choix stratégique. D’autant qu’il existe aujourd’hui des solutions pensées spécifiquement pour les chantiers mobiles, les sites vacants ou les plateformes industrielles sensibles. C’est dans ce cadre que les dispositifs de surveillance de chantiers TP-BTP Kooi trouvent toute leur pertinence.
Une surveillance dissuasive, 24/7, même en site inoccupé
Les tours de vidéosurveillance mobiles de Kooi, comme l’UFO Pro, sont conçues pour fonctionner en autonomie complète : alimentation solaire, intelligence embarquée, détection intelligente des mouvements suspects, alerte sonore et haut-parleur embarqué. Installables en moins de 30 minutes, elles assurent une présence dissuasive permanente, y compris sur des chantiers non clôturés ou en zones isolées.
Cette dissuasion visible, couplée à une technologie de détection fiable, réduit considérablement le nombre d'intrusions et protège les équipements stratégiques (engins, containers, câbles, zones de stockage).
Une réactivité record grâce au centre d’alerte Kooi
Contrairement à de nombreux prestataires qui sous-traitent leur télésurveillance, Kooi dispose de son propre centre d’alerte en France, à Lanester. Ce centre est opérationnel 24/7 et exclusivement dédié aux équipements Kooi.
Grâce à une organisation optimisée, le temps de traitement des alertes est en moyenne inférieur à 8 secondes, un record sur le marché. Chaque alerte est analysée en direct par un opérateur formé, qui peut immédiatement :
- déclencher une levée de doute vidéo ;
- activer la sirène embarquée ;
- s’adresser à l’intrus via haut-parleur ;
- alerter les forces de l’ordre en cas de danger avéré.
Cette réactivité extrême est un gage de confiance pour les exploitants de site, notamment dans les zones où les vols ou intrusions peuvent dégénérer rapidement.
Une offre claire, maîtrisée, sans surcoût
La question du coût est souvent perçue comme un frein. Chez Kooi, l’offre de sécurisation de chantiers de construction repose sur un principe simple : pas de surprise, pas de frais cachés.
La location des équipements de surveillance est sans engagement et tout inclus :
- installation,
- maintenance à distance,
- connexion à l’application mobile Kooi,
- accès aux images et rapports d’incidents,
- surveillance humaine par le centre d’alerte,
- interventions en cas de sinistre.
À chaque incident, un rapport est généré automatiquement et consultable via l’application 247Kooi, utilisée par les clients pour suivre l’état de leur site en temps réel. Ce service intégré permet une transparence totale et un pilotage simple, même pour des utilisateurs peu familiers des solutions de sécurité.
Un levier de sécurisation de chantier reconnu par les assureurs
Enfin, il est important de souligner que la présence d’un dispositif de surveillance autonome temporaire peut jouer un rôle décisif dans les démarches d’indemnisation. Certaines compagnies d’assurance conditionnent désormais leurs prises en charge à l’existence de mesures de prévention actives sur les chantiers ou sites à risque.
En démontrant qu’un sinistre est survenu malgré la mise en place de moyens de dissuasion adaptés, le maître d’ouvrage renforce son dossier et limite le risque de désengagement de l’assureur.
Chaque vol, chaque intrusion sur un site non protégé coûte cher. Non seulement en matériel, mais aussi en temps, en productivité, en image et en relations contractuelles. Les sinistres sont rarement anecdotiques. Ils ralentissent les projets, désorganisent les équipes, mettent en tension les relations avec les clients et les assureurs.
À l’inverse, la mise en place d’un système de vidéosurveillance temporaire adapté au chantier permet de maîtriser les risques, rassurer les parties prenantes et garder la main sur les coûts de sécurisation.
Avec ses tours autonomes, son centre d’alerte intégré et sa réactivité unique sur le marché, Kooi accompagne les professionnels du TP-BTP pour sécuriser efficacement leurs opérations.
Anticiper les incidents, c’est protéger son budget, ses délais et ses équipes.